lundi 9 février 2015

Lundi 9 février 2015

Hier avait lieu notre première causerie littéraire et pour l’occasion nous espérions une dizaine de personnes : nous en avons eu vingt ! Il faut dire que Bernadette avait joliment préparé l’espace adulte avec tables rondes disposées de-ci de-là et sur chacune trois ou quatre tasses et une assiette ; il faut dire aussi que Françoise avait promis de remplir ces dernières  de thé ou de café et de petits gâteaux, et cet accueil chaleureux a sûrement contribué à la convivialité de la rencontre. Réunir vingt personnes en médiathèque un dimanche après-midi pour « causer » Journal intime, c’est encourageant et prouve si besoin en était que l’exigence n’est pas nécessairement dissuasive, que la littérature n’implique pas forcément «une prise de tête » comme on l’entend souvent dire. Vingt personnes dont sept hommes (le fait mérite d’être relevé, car la gent masculine brille souvent par son absence dans ce genre de rencontres, surtout sur de tels sujets !) et une écoute bienveillante, un partage respectueux. Mme Nicole Sergent, élue à la culture, nous a honorés de sa présence bien qu’ayant enchaîné les réunions toute la semaine (tout en « causant » je la surveillais du coin de l’œil et peux assurer qu’à aucun moment je ne l’ai vu somnoler) : un grand merci à son adresse.


Ce matin, en rangeant mes notes de causerie, je suis tombé sur cette phrase écrite de ma plume (serait-elle de moi ou recopiée avec l’indélicatesse de n’en n’avoir pas mentionné l’auteur ?) – qu’importe, je cite :  L’écriture d’un journal affine notre perception du monde, tant dans les situations de tous les jours que dans une globalité plus politique ou historique ; elle aide à mieux se situer, à prendre place et parole dans la vie, à clarifier sa pensée, à développer sa conscience des êtres et des choses. Bon, même si la phrase n’est pas de moi, elle résume bien notre première causerie dominicale et c’est ça qui compte, n’est-ce pas ?


Vous trouverez quelques références de journaux dont on a parlé ici.


Pendant ce temps, la France d'en bas apprenait que la France d’en haut fraudait au fisc. Bon, elle s’en doutait un peu, la France d’en bas, mais en découvrant la foultitude de fraudeurs et les montants faramineux détournés des bonnes caisses, la France d'en bas en est tombée de haut.

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